Vitacolo ou l'art de faire ce qu'on dit

Comme l'ambitionne notre projet associatif et notre projet éducatif. Vitacolo reste un organisme privé : l’association ne dépend d’aucune collectivité territoriale ou structure étatique. Cela signifie que les adhérents ont toutes les prérogatives pour ori
Comme l’ambitionne notre projet associatif et notre projet éducatif. Vitacolo reste un organisme privé : l’association ne dépend d’aucune collectivité territoriale ou structure étatique. Cela signifie que les adhérents ont toutes les prérogatives pour orienter en toute liberté le fonctionnement et le cheminement de la structure. L’élection du conseil d’administration est donc le moment de vie démocratique le plus important au sein de Vitacolo. Les personnes élues ont ensuite 3 ans pour accomplir un mandat au cours duquel elles seront amenées à prendre des centaines de décisions et à intervenir dans des dossiers variés. L’équipe salariée ne reste que le bras droit des décisions du conseil d’administration. Ils permettent aux administrateurs d’être eclairés sur certains sujets et de faire avancer rapidement leurs demandes.
Un conseil pour tous Vitacolo

Un Conseil d’administration représentatif de l’association

Vitacolo, c’est un conseil d’administration à l’image de son terrain. Loin des ambitions d’un conseil d’image, de réseaux ou de consultations, l’association promeut la présence de toutes les instances et missions de l’association.
De même, l’ambition en 2018 d’avoir une coprésidence à trois têtes montrent cette envie d’assurer une bonne répartition du pouvoir décisionnel. Cette année, nous avons une animatrice-directrice de séjours, un personnel technique et un cuisinier, s’ajoutant à notre conseil des enfants, des animateurs, des anciens et des nouveaux de l’association, des parents, etc.

Un organisme laïque

Vitacolo est un organisme laïque. Cela signifie tout d’abord que l’association ne promeut aucune religion et ne fait aucune discrimination entre les enfants quelle que soit leur confession. L’enjeu essentiel du projet éducatif des colos étant de permettre de vivre ensemble de façon harmonieuse, avec des règles et un déroulement de journée commun à tous, la question des pratiques religieuses sur le séjour est traité selon le principe suivant, énoncé par le règlement intérieur : « Les particularités culturelles ou religieuses ne seront prises en compte que dans la mesure où elles ne troublent pas la vie du groupe, ne constituent pas des actes de prosélytisme, ne mettent pas en péril la sécurité du participant, ni ne complexifient la tâche des encadrants et du personnel de service. » Des exemples sont donnés pour illustrer ce principe. L’un d’entre eux permet de comprendre la mesure avec laquelle le principe doit être appliqué : le fait pour un enfant de demander un plat alternatif à un ingrédient, comme par exemple le porc, ne complexifie pas la tache du cuisinier, qui devra préparer une fois de temps en temps des œufs au plat ou une escalope. En revanche, un enfant qui ne mangerait que de la nourriture hallal ou kascher obligerait la cuisine à sortir des plats alternatifs quasiment tous les jours. On serait alors clairement dans un mécanisme de complexification du fonctionnement, aussi Vitacolo ne propose-t-elle pas de solution alternative dans ce cas. L’enfant doit alors se contenter de prendre davantage de légumes ou de féculents, ou renoncer temporairement à sa pratique religieuse.

Un organisme non subventionné

L’association Vitacolo a un point commun avec les sociétés commerciales : non subventionnée, elle est obligée d’équilibrer ses comptes et donc envoyer suffisamment d’enfants en colo pour couvrir ses frais de fonctionnement annuels. Il s’agit donc véritablement d’une démarche entrepreneuriale, mais dans un but non lucratif puisque les dirigeants de Vitacolo n’ont pas le droit de répartir le bénéfice entre eux.