« Que faites-vous… si un enfant tombe malade en colo ? »

Parents, famille, éducateurs... Vous vous posez des questions sur les colos. Chaque semaine, Vitacolo répond à l'une de vos interrogations.
« Que faites-vous… si un enfant tombe malade en colo ? »
Parents, famille, éducateurs… Vous vous posez des questions sur les colos. Chaque semaine, Vitacolo répond à l’une de vos interrogations. Cette semaine, le point sur… la manière dont réagit l’équipe d’animation quand un jeune tombe malade.La question de la santé des enfants en séjour de vacances préoccupe un grand nombre de parents et de tuteurs légaux… et c’est bien normal ! Vitacolo vous répond.
Ce que l’on doit faire :
Les membres d’une équipe d’animation ne sont pas des professionnels de santé. Même si certains d’entre eux, directeur ou animateurs, disposent du PSC1 (diplôme de premiers secours), il leur est strictement interdit de donner de leur propre chef un médicament à un jeune.Aussi, si un jeune tombe malade, une équipe d’animation est tenue de faire exactement la même chose que tout un chacun : aller chez un médecin. De même, si la situation l’exige, l’équipe d’animation doit appeler les pompiers ou se rendre aux urgences avec le jeune concerné.Dès lors qu’une autorité médicale autorise des soins et ou un traitement (en amont du séjour ou pendant le séjour), l’équipe d’animation est habilitée à délivrer ce traitement au jeune. Cela ne se fait cependant pas dans n’importes quelles conditions.
Les médicaments ne sont pas laissés à la portée des jeunes : ils sont placés sous clé dans une pièce qui fait office d’infirmerie, laquelle doit être équipée d’au moins un lit et un point d’eau.
La personne qui assure le suivi des traitements peut-être un animateur disposant du PSC1 (qu’on appelle « assistant sanitaire ») ou le directeur du séjour.
Le suivi des traitements est notifié dans un documents qui peut être consulté par un inspecteur de Jeunesse et Sport.Dans tous les cas, chaque enfant doit arriver en séjour de vacances avec une fiche sanitaire de liaison. Celle-ci est généralement fournie par l’organisme à la famille ou au tuteur légal : elle fait état de la santé de l’enfant et d’éventuels points à signaler (allergie alimentaire ou médicamenteuse…). En début de séjour, l’équipe d’animation fait le point sur l’état de santé de chaque jeune grâce à sa fiche sanitaire de liaison, et transmet si nécessaire les informations (par exemple, en cas d’allergie alimentaire spécifique, le cuisinier du centre de vacances est prévenu et prépare des repas de substitution). Ce qui est fait à Vitacolo :L’association suit naturellement de manière scrupuleuse les points évoqués plus haut.Durant les week-ends de formation des directeurs.rices et des animateurs.rices, des ateliers sont organisés sur la bonne gestion de l’infirmerie et le rôle d’assistant sanitaire. De cette manière, les responsables sont au fait de leurs responsabilités. De fait, les équipes d’animation savent comment réagir si un jeune tombe malade ou se blesse.Quand cela arrive, Vitacolo demande à l’équipe d’animation de prévenir par téléphone dès que possible la famille du jeune concerné, ou son tuteur légal. Si les soins nécessitent un paiement, la somme est avancée par Vitacolo. Elle sera ensuite remboursée par les responsables du jeune qui recevront les documents permettant un remboursement par la sécurité sociale et, le cas échéant, une mutuelle de santé.Vitacolo insiste surtout sur le fait que l’immense majorité des blessures et maladies en séjour de vacances est sans gravité et nécessite, au plus, une visite chez le médecin et un traitement adapté… bref, exactement comme à la maison.